La vidéo pour connaitre les valeurs essentielles et les bonnes pratiques en prévention.
La démarche de prévention des risques professionnels relève d’obligations réglementaires et d’objectifs clairement définis en matière d’amélioration de la santé, de la sécurité et des conditions de travail. Donc, elle s’appuie sur la mise en place d’une politique de prévention où la vidéo constitue un moyen essentiel d’information, de sensibilisation et de formation. Ainsi, elle repose sur le respect des personnes, la transparence dans la mise en œuvre, le dialogue social. Et doit transparaître dans les outils mis en œuvre pour présenter les bonnes pratiques de prévention.
Mais, comment faire passer efficacement son message. Fournir des pages de textes, même illustrées ne semble pas la solution idéale et ne correspond pas à tous les publics. La compréhension n’est pas toujours au rendez-vous. Regarder une vidéo nécessite moins d’effort que de déchiffrer un texte. On part du principe qu’une image vaut mille mots. Alors, une vidéo, vous imaginez son efficacité ! Mais, l’atout principal de la vidéo réside dans son langage plus universel, compréhensible plus rapidement. Elle offre la possibilité d’utiliser trois canaux pour renforcer le message : le son, l’image et le texte. Mais l’une de ses plus grandes forces réside dans son impact émotionnel. Son rapport au réel y est beaucoup plus présent que dans d’autres moyens d’expressions. En clair, son efficacité sera maximale pour des vidéos chocs, des vidéos témoignages, des reportages, des interviews, des interventions d’experts. Articulée avec des textes en mouvement, des animations explicatives 2D et 3D et interactive, elle remplira pleinement son rôle de formation, d’explication et d’information.
Si on part du principe qu’un homme averti en vaut deux, le premier usage de la vidéo consiste à informer du risque, soit par une explication rationnelle et structurée, réglementaire ou qui cherche à faire comprendre ; soit elle utilise le chemin des émotions fortes pour choquer et mettre en situation d’alerte, interpeller et faire réagir.
La vidéo data ou data visualisation correspond à un des moyens pour informer et sensibiliser. Il s’agit de rendre les chiffres plus compréhensibles grâce à l’utilisation d’infographies, d’images adaptées et d’animation. Ainsi, les statistiques concernant les accidents et la prévention des risques deviennent accessibles et parlantes à tous les publics.
La réglementation concernant la prévention des risques peut prendre la forme d’une vidéo explicative en infographie 2D animée ou 3D animation, adaptée selon la cible de manière à sensibiliser plus rapidement et facilement, sans passer par l’âpreté de l’énonciation écrite des règles.
Mais, l’interview de différents spécialistes permet quant à elle de mobiliser des savoirs experts pour aborder les raisons de s’intéresser à la prévention des risques. La caution scientifique vient ici renforcer le discours.
Bien entendu, ces procédés peuvent être mixés entre eux pour toucher un public plus large et varier les approches pour éviter la lassitude et le zapping.
De format plus court, cette vidéo « coup de poing » s’utilise pour créer un électrochoc dans la tête du public. Il est plus à même par la suite d’être à l’écoute d’une information plus complète. Les vidéos conçues pour la prévention des risques routiers sont assez éloquents à ce niveau, les films anglais en particulier. Aujourd’hui la France prend aussi conscience de la force de ces images pour émouvoir, sensibiliser et faire réagir rapidement.
Le fait de partager le vécu d’autres personnes, qui vous ressemblent, crée un sentiment d’empathie et d’identification important qui peut favoriser une prise de conscience forte et faire réagir positivement dans la prise en compte de la prévention des risques. Le « c’est du vrai », « c’est du vécu » fonctionne toujours autant.
De manière très classique, à partir de prises de vues type reportage, il est possible de montrer les bonnes pratiques en privilégiant l’alternance à l’écran des situations à risques avec les solutions à apporter pour les réduire, voire les supprimer.
Pour compléter, les prises de vues réelles peuvent s’articuler avec des infographies textes, des symboles, des schémas animés, de l’interactivité pour rappeler les risques, mieux les identifier, mais aussi mettre en avant les solutions à apporter.
De manière plus libre, rien n’empêche d’exploiter l’engouement d’internet et la manière des Youtubeurs comme Norman, Cyprien ou Bruce Benamran pour expliquer des sujets avec humour et esprit décalé.
La fiction en animation 3D correspond bien quant à elle à des publics plus jeunes habitués à suivre leurs héros quotidiens à la télévision. Elle facilite la compréhension et le passage à l’acte par mimétisme. La fiction entre en résonance avec les modes d’apprentissages, ou la façon d’appréhender le monde liée à cette tranche d’âge. De plus elle doit être un point d’appui pour l’adulte pour lancer la discussion ou le débat.
La vidéo d’apprentissage, en présentiel ou en distanciel, demeure l’outil indispensable. Que ce soit pour commencer une séance et lancer l’activité, la relancer ou la finaliser par un rappel des savoirs et savoirs faire qui ont été étudiés. Ces formes sont multiples, mais dans le cas d’un apprentissage en autonomie de type e-learning, la vidéo interactive sera privilégiée. Tout d’abord, le parcours vidéo est chapitré et des boutons ou des zones interactives apparaissent sur l’image pour permettre par un clic d’accéder à des informations supplémentaires de types texte, vidéo, animation et son. Un ou plusieurs quiz peuvent ponctuer la vidéo pour vérifier l’acquisition des connaissances. Cerise sur le gâteau certains dispositif plus complexe permettrons même un suivi statistique des apprentissages.
La vidéo est un outil adapté pour rendre compte d’expériences et de tests, de manière visuelle et sonore car l’un et l’autre en appui d’études chiffrées et scientifiques apportent un regard complémentaire qui donne une idée immédiate des dispositifs utilisés, des mises en situation. Cette contextualisation peut être primordiale à la compréhension de certains phénomènes.
Lorsque l’on sait que passer par l’action est une étape essentielle de l’apprentissage, il est intéressant de proposer à un groupe, adultes, adolescents ou enfants d’élaborer ensemble un scénario de film dont la thématique serait celle de la prévention des risques. L’implication, la réflexion, le jeu sont des facteurs qui marqueront davantage les participants.
Si vous avez, vous aussi, le projet de réaliser une vidéo, je vous invite à contacter notre agence pour échanger autour d’un café et réaliser votre projet.